A propos

Passionné depuis tout petit par le monde qui m’entoure, je n’arrive jamais à choisir entre  mer ou montagne, cailloux ou bestioles, informatique ou bricolage. J’ai appris à voir le monde d’en haut depuis mes trois ans grâce à un papa passionné d’aviation, ça à laissé quelques traces.

Passionné de géographie, d’agronomie, d’hydrologie, j’ai eu la révélation lors de ma première rencontre avec les outils SIG (tout en faisant des trous dans les sols pour les cartographier)…

Depuis, je sombre progressivement vers le coté obscur.

Pour faire des cartes, il faut des données…

Pour exploiter des données, il faut des bases de données…

Pour exploiter des bases de données, il faut des logiciels…

Pour faire des logiciels, il faut faire du code…

et me voilà à côtoyer des ingénieurs en C++ vouant un culte sans faille à Donald Knuth, Linus Torvald et Richard Stallman. (Je vous laisse chercher hein), tout en tentant de braver un clavier typematrix en BEPO.

Ma rencontre avec les communautés de développement Open Source, et notamment celle du projet QGIS ont été pour moi une révélation et une opportunité fabuleuse d’ouverture sur le monde (du fin fond d’Australie, en passant par la Tanzanie ou la Suisse).

Bon, après une parenthèse de 15 ans sans voler autrement qu’avec un kite, je reviens à mes passions aéronautiques avec un parapente sur le dos.  🙂

Pour en savoir plus, sur le coté pro, c’est sur Linketruc .

 

A propos

Bivouac géomatique fortuit

La rentrée scolaire est passée, les vacances s’estompent.

La météo annonce le retour de la pluie, mais beau temps pour le dernier jour de la semaine. Les mailings lists de clubs de parapente fourmillent de propositions de dernière minute, à la Grenobloise:

« Bivouac Dent de Crolles – vol parapente au lever de soleil, Qui n’en veut??? »

Faut pas le dire deux fois. J’attrape le sac de couchage, le parapente, un peu de ti-punch (pour concurrencer la Chartreuse locale), trois affaires chaudes et c’est parti!

Bon… c’est ça la dernière minute sans réfléchir. Fait froid. Du vent. Un gros nuage pile sur la dent de Crolles.

Je retrouve une dizaine de nouvelles têtes, cachées dans un trou du karst, en train de couper 4 kg de fromage pour une fondue surprise.

Soirée délirante, alternant tisane pour se réchauffer, fondue excellente et autres spécialités locales à boire. Le contraste avec l’ambiance extérieure est saisissant:

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Un nuit au bivouac fraîche à très fraîche. Posé au hasard dans le brouillard dans un espace vaguement plat, vaguement abrité.

Au réveil, surprise, la lune gibbeuse, et une drôle de montagne juste en face.

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Oui oui, le Mont Blanc. J’ai bien choisi mon spot hier soir!

Froid, le rétro planning pour le travail à 9 heures est impitoyable pour les randonneurs qui doivent descendre à pied, on file vérifier les conditions du décollage.

Pas le temps de boire un gorgée d’eau ou même le moindre petit déjeuner, les conditions sont parfaites, la vue époustouflante.

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Décollage à trois en file indienne, c’est plus que magique. 20 minutes de vol contemplatif. Ma première dent de Crolles en parapente va rester longtemps gravée dans ma mémoire, à défaut d’oser encore prendre des photos en vol.

Et la géomatique dans tout ça me direz vous?

Au moment de partager les frais de fondue, on s’échange nos adresses et une des participantes m’annonce être modératrice du forum Georezo !

Il y a vraiment des géomaticiens partout ici 🙂

 

 

 

Bivouac géomatique fortuit

Back to life

6 mois d’absence sur ce blog, on change pas de vie sans y laisser un peu de sommeil 🙂

Donc… nous disions dans le dernier article:

  • Nouvelle ville : Grenoble
  • Nouveau boulot: Oslandia

Coté ville, enfin les montagnes à portée de main, on a réussi à faire quand même des randos, du vélo, un peu de parapente, et même un peu de ski et de kitesnow malgré une saison climatique rarement vue, et une prise de poste intense.

Coté boulot, c’est le grand saut:

  • Télétravail 100%, au début c’est déstabilisant, mais ça marche
  • bureau Assis – debout (je conseille)
  • « Vous allez voir du pays qui disaient ». Effectivement, mais bilan carbone nickel, pas un déplacement en voiture:  0 voiture jusqu’à maintenant.
  • Des projets d’application lourdes QGIS – Postgis, c’est l’âge de maturité. Eau potable, Eaux usées, Urbanisme, données publiques, qualité des eaux et inondations, conseil SIG, formation…c’est riche, ça bouge vite et fort !
  • Une équipe de collègues incroyable (vraiment, je me sens tiré vers le haut.. en mode collé au siège)
  • « git git git git git git » ou le cri moderne de l’homme collaboratif ! J’ai eu l’étrange impression de vivre quelques moment du film Inception,  entre dépôts, branches, clones, forks, commits et reverts, et rêves éveillés. Mais le cerveau humain a une capacité de souplesse étonnante, le tri finit par se faire (à condition de dormir).
  • PostgreSQL ne cesse de m’étonner, quel avenir… Je causerais sûrement un peu de base épaisse prochainement.

Les bonnes résolutions de cette année:

  • Faire savoir un peu plus ce qu’Oslandia fait, il y en a vraiment beaucoup à dire!
  • Prier pour avoir de la neige l’an prochain, on a eu un avant goût seulement
  • Trouver une maison
  • Voter ( et bien )
  • Devenir autonome en parapente
  • Participer à la réécriture de qgis server, apporter la 3D dans QGIS, la vie du projet…
  • Migrer quelques plugins python

J’y retourne!

 

Back to life

Changement de vie !

C’est fait…

après 6 mois intenses, le projet de famille tant discuté s’est concrétisé. D’où l’absence d’activité sur le blog 🙂

Résumé rapide de ce beau défi:

  • ville: Toulouse Grenoble
  • employeur: public Privé
  • OS pro : Windows Ubuntu
  • Spécialité : Cassoulet Tartiflette
  • Vue: canal du midi Sommet de Belledonne
  • QGIS: ça on garde et on renforce 😉

La suite au prochaine épisode!

 

 

 

Changement de vie !

Retour sur la conférence QGIS internationale Girona

Du 25 au 29 mai dernier s’est tenue la première conférence internationale QGIS, suivie d’une désormais traditionnelle hackfest, le tout hébergée dans le cadre des 10èmes rencontres Sig-libre  organisées par l’université de Girone, le tout dans un cadre magnifique !

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La quasi totalité des contributeurs actifs étaient présents, y compris australiens, sud africains, nord américains, une occasion rare de rencontrer les membres de cette communauté hyper-active.  La communauté francophone était très présente également.

Le programme et les discussions étaient riches, voilà un florilège de ce que j’en ai retenu:

Nyall Dawson: les trucs et astuces pour être plus productif:

  • Utilisez les réglages de listes de couches et de styles pour garder en mémoire des combinaisons de cartes (un contexte cartographique). C’est utilisable coté carte et composeur de carte, et très pratique pour la réalisation de compositions multicartes, ou de l’automatisation. 
  • Besoin de calculer des tailles de pages ou des ratios? oubliez la calculatrice ou votre tableur, toutes les boites de saisie de QGIS supportent les opérations mathématiques simples !

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… simplement magique 🙂

et plein d’autres à venir dans une rubrique trucs et astuces?

 

Peter Wells (Lutra Consulting):

un bilan des migrations vers QGIS dans le secteur publique de nos voisins de Grande Bretagne. La convergence avec ce qui se passe chez nous est frappante, les besoins explosent, les utilisateurs montent en compétence, les administrateurs SIG ont besoin d’influer sur l’évolution des outils ( et adorent ça), les bases de données spatiales centralisées sont une base obligatoire, et les baisses de budgets et de moyens arrivent à la même convergence.

 

Karl-Magnus Jönsson (Municipality of Kristianstad) : Develope without developing 

Développer sans développement, beau programme :). Les formulaires de QGIS permettent de faire de plus en plus de choses sans code, et l’on peut (on doit) déporter les logiques métier coté base de données, en jouant sur les déclencheurs, les vues éditables et les règles de mise à jour. C’est le concept de base de donnée épaisse que j’aime particulièrement, il permet une meilleur architecture du SI, en laissant le travail de traitement de données, aux bases de données, en allégeant les clients, et en offrant des services à plusieurs clients potentiels. 

 

QGIS’s New Authentication System and Plugins Larry Shaffer (boundlessgeo)

L’histoire de la genèse des outils d’authentification et de sécurisation de QGIS. Un gros morceaux très technique, financé par les agences gouvernementales américaines! Pour la petite histoire, il semble que ESRI n’était pas très pressé de développer cela dans ses outils, ce qui a précipité une partie de la bascule des clients SIG vers QGIS, dans le bastion de la clientèle de l’éditeur Nord américain. Depuis, on a vu la NSA ouvrir un dépôt Github pour ses plugins QGIS.

…Une vague de fond je vous dis.

 

QGIS Processing Framework overview Alexander Bruy 

Processing is not an analysis framework Victor Olaya 

A retenir, processing fourni énormément de méthodes prémâchées pour le développement. Si vous développez un plugin, pensez donc à voir si Processing ne vous permet pas en un ligne de faire ce qui en prend parfois 30. Un système de librairie partagée en somme. 

De même si vous développez un plugin, identifiez les parties de code qui mériteraient d’être mutualisées sous forme d’algorithmes processing, ce qui rationalise le développement et facilite la maintenance. 

Les frenchies d’Oslandia, 3Liz et CamptoCamp étaient présents en force pour de nombreuses nouveautés:

  • les virtual layers: rappeler vous des requêtes Mapinfo. Le ministère de l’écologie en était nostalgique (moi aussi), plus besoin de charger explicitement en base de données pour faire du SQL spatial, avec un assistant de requêtage, on travail en direct sur les couches du projet, quel que soit leur format. En soute, c’est Spatialite qui fait le boulot… 
  • Lizmap, on ne présente plus en France, mais dans la communauité QGIS ce n’était pas encore très connu. Voilà qui est fait. Bientôt Lizmap comme client web officiel hébergé sur le github de QGIS?  En tout cas, je cherchais la carte scolaire pour mes enfants, et c’est lizmap qui m’a répondu la semaine dernière… simple et efficace.
  • L’état de l’art sur l’interopérabilité OGC et QGIS: le WMS temporel arrive, le WFS 2.0 aussi, il reste du travail sur les styles SLD  (mais est-ce l’avenir?)

 

Enfin, un bel outil de communication entre flux de données de modélisation hydro-météo -océano entre THREDDS et QGIS.  

Je passe beaucoup de choses, les discussions du soir étaient également très riches sur la gestion du projet. Si quelqu’un peut faire un résumé des avancées de la hackfest à laquelle je n’ai pas pu aller…

 

Retour sur la conférence QGIS internationale Girona

Anticipez la migration de vos plugins pour QGIS 3

La communauté QGIS est en train de préparer la migration vers QGIS 3.x, dont il faut anticiper dès maintenant l’impact.

La migration vers QGIS 3 devrait permettre :

  • de basculer sur Qt5, qui corrigera pas mal de bugs, et ouvrira aussi de nouveaux outils comme une librairie de Graphe très complète.
  • migrer vers Python 3
  • monter de version PyQt4, la glue entre python et Qt..

Comme pour tous les autres SIG du marché (rappelez vous les migration Arcview, ArcGIS), les impacts seront relativement importants, et au premier chef, vos plugins python nécessiteront d’être réécrits… Pas de panique!

 

qgis_keep_calm
http://anitagraser.com/2015/05/31/qgis-3-0-future-plans/

 

La transition pour python peut être anticipée, puisqu’il est possible dès maintenant de reprendre le code de vos plugins pour les rendre compatible pour python 2 et python 3 (et donc toutes les version 2 et 3 de QGIS).

Pour nous aider à commencer tranquillement ce travail au fil de l’eau, Matthias Khun vient de publier un premier tutoriel:

http://www.opengis.ch/2016/03/23/prepare-your-plugins-for-qgis-3/

En résumé:

  • N’importez pas tous les modules sur mode « import * »

 

  • Ne convertissez en string que lorsque c’est nécessaire

 

Je vous laisse lire l’explication détaillée dans le blog. Les changements entre python 2 et 3 concernent majoritairement la gestion du texte, qui sera bieeeen  plus simple après.

  • Rédigez des test unitaires

Ca devrait être un réflexe pour tout code de nos jours. Les développeurs de l’extreme programing considère qu’un code sans test est un code cassé. Avec des tests, on développe plus vite aussi, on débuggue plus vite, on ne régresse plus..

  • tout savoir sur les conversions Python2 to Python3

http://python3porting.com/noconv.html , la base.

Pour nous francophones, je ne saurais que vous conseiller d’écumer le blog de Sam et Max (ne vous trompez pas de rubrique quand même 🙂 ):

http://sametmax.com/ca-y-est-on-peut-coder-en-python-3/

et aussi là: http://sametmax.com/python-3-est-fait-pour-les-nouveaux-venus/

et plus généralement, tout ça: http://sametmax.com/passage-a-python-3/

 

Ya plus qu’à. Il y a quand même plusieurs centaines de plugins pour QGIS, mais on a pas énormément de plugin à gérer chacun individuellement.

Et si vous commencez un plugin maintenant, développez directement en python 3 compatible avec la librairie « future », ça vous évitera de recommencer dans un an et vous pourrez briller en société ou sur le marché du travail.

 

 

Anticipez la migration de vos plugins pour QGIS 3

Contribuer à QGIS, c’est pas si compliqué!

Un projet Open Source, sans entreprise pilote, gratuit pour les utilisateurs, mais comment est-ce possible?

Voilà une question qui revient souvent lors des formations QGIS dans mon établissement, qui montre que ce mode de fonctionnement n’est pas si évident pour le commun des mortels, surtout dans le monde un peu clôt de l’entreprise.

Gratuit pour l’utilisateur oui, mais pas gratuit quand même.

C’est un modèle basé sur le partage et la contribution. Si on veut que ça évolue, que ça réponde à nos besoins, il faut mettre de l’énergie dans un logiciel, quel qu’il soit. Aide toi et la communauté t’aidera, c’est comme ça que ça marche, comme n’importe quel forum en fait.

Contribuer, ça peut-être:

  • du temps,
  • de l’argent,
  • de la mise à disposition de ressources (serveurs, salles, capacités logistiques),
  • traduire le logiciel ou sa documentation, essayez, c’est simple et addictif 🙂
  • signaler des anomalies en prenant le soin de les rendre reproductible,
  • proposer des évolutions,
  • financer des évolutions
  • devenir un jedi en python et C++ et proposer ses propres évolutions via github

Le tout étant de le faire dans un état d’esprit constructif.

Des bénévoles ou des professionnels impliqués, parfois jours et nuits, répondent rarement à « pourquoi ça existe pas encore, c’est vraiment une honte ! »… A l’inverse on parle rarement dans le vide en disant « Ce serait vraiment sympa de pouvoir faire ça, je suis prêt à mettre 500 euros, quelqu’un est intéressé pour partager les coûts? ». A tel point que parfois, on a même pas le temps de mettre des sous, certains développeurs font le boulot trop vite (mais c’est pas bien, on veut aussi qu’ils vivent sereinement de leur métier pour que ces beaux projets durent et fassent vivre du monde).

 

Donc, vous économisez grâce à QGIS (postgis, gdal, postgres, firefox, wikipedia, OpenStreetMap)? Alors basculez une partie de ces économies ou de vos ressources pour le faire évoluer. Vous êtes convaincus mais vous ne savez pas par quel bout le prendre? Un don par mois au projet qui vous plaît, ou une contribution à du financement participatif…

Si on reste tous passifs, une dette va se construire petit à petit, qui peut aboutir à la mort du projet, malgré la bonne volonté des volontaires et financeurs.

Alors, comment on s’y prend pour QGIS?

Tout d’abord, la communauté active de QGIS est mondiale, et le langage commun rassemblant le plus de contributeurs reste l’anglais. Paradoxalement, la France est peut-être la plus grande communauté d’utilisateurs, mais vraiment pas la plus grande en termes de contributions. Donc, si on cause anglais, on aura probablement dix fois plus de personnes à même de nous aider, et nos retours d’expérience bénéficieront également à 10 fois plus de gens, y compris dans des pays en développement. Si on veut rester dans le monde francophone, on essaie de ne pas segmenter encore plus les discussions en se cantonnant à des réseaux thématiques ou pire, non ouverts sur le web.

Si comme moi vous travaillez pour une mission de service public, essayez de voir large et de viser la meilleur efficacité économique de cet argent public. Quelle meilleure mutualisation qu’une approche mondiale? Quoi de mieux que voir que son petit plugin python est utilisé au fin fond de l’Afrique pour mieux gérer la forêt équatoriale?

 

Donc, si on trouve un bug?

  1. On cherche si quelqu’un n’a pas déjà décrit le souci, d’abord en français, et dans un moteur de recherche. Si on ne trouve rien, on élargit en anglais, ou on demande de l’aide pour ça. Le forum QGIS de Géorezo est un très bon canal pour l’instant.
  2. Si on a rien trouvé, on cherche à rendre le bug reproductible pour un testeur. Si on y arrive pas, on fait perdre du temps à tout le monde puisqu’il sera très difficile de diagnostiquer ce bug.
  3. On déclare cette anomalie sur hub.qgis.org. C’est un gestionnaire de tickets de demandes d’anomalies ou d’évolutions. Soyez précis sur le contexte, les versions, fournissez des données permettant de reproduire le souci, et encore mieux, une vidéo pour montrer tout ça, ça va plus vite que 30 lignes de texte pour les cas compliqués.
  4. On suit de près la discussion qui se déclenchera pour aider les développeurs à corriger le souci.
  5. Si personne ne le corrige, par manque de priorités ou d’argent, on peut réessayer plus tard, en parler sur les listes, ou financer un développeur directement.

Si le problème est complexe, ou qu’il s’agit d’une évolution un peu lourde, il faut avant tout en discuter sur les listes de discussion. Un bon outil pour les consulter comme un forum est nabble. Ce site est utilisable pour l’ensemble des mailing lists de l’OSGEO.

Bref, je passe par les listes et outils de remontée de bug. 

Si malgré tout, vous n’avez aucun retour, posez vous quelques questions:

  • ma question était-elle compréhensible ?
  • l’ai je posée au bon endroit ?
  • était-ce le bon moment pour la poser ? (évitez les vacances d’été ou la semaine de la sortie d’une version, par exemple)

Et n’hésitez pas à réessayer plus tard, avec un autre angle, en illustrant vos propos (rien de mieux qu’une image ou une petite vidéo par exemple).

 

Et si je veux modifier QGIS en profondeur?

Pour les évolutions plus lourdes remettant en cause de le fonctionnement actuel de QGIS, le projet a mis en place un système pour proposer et discuter des évolutions importantes, les QEP, QGIS Enhancement Proposals.

C’est bien aussi de vous rendre visible des autres sur vos initiatives, ça servira toujours à consolider le projet, à prouver à un DSI réticent que c’est possible, que c’est sérieux et professionnel. Je commence donc au nom de mon employeur:

Voilà un récapitulatif des évolutions que l’agence de l’eau Adour Garonne a pût réaliser depuis le début de notre engagement sur QGIS.

Et à venir pour 2016, nous finançons une QEP pour refondre l’étiquetage de QGIS et pouvoir ainsi:

  • pouvoir stocker nativement des données avec le projet QGIS, sans le plugin Memory Layer Saver
  • permettre de dessiner des flèches entre objet et étiquette sans le plugin EasyCustomLabeling
  • permettre de gérer des étiquettes proches du concept d’annotation Arcgis, c’est à dire suivant des chemins, des retours à la ligne, sur des emplacements définis.

Une fois les évolutions acceptées et validées nous aurons certainement besoin d’aide pour financer tout ça, c’est un gros morceau!

Nous souhaiterions aussi pouvoir:

  • afficher les commentaires de champs de postgres en infobulles au survol des en-têtes de colonne dans les tables attributaires et fenêtres d’identification
  • afficher visuellement sur la légende si une couche est masquée à cause d’un seuil de zoom. C’est une question fréquente ici.
  • travailler sur les métadonnées des couches et projets, de manière à pouvoir générer des métadonnées ISO propres en utilisant uniquement QGIS comme interface, sans plugin supplémentaire (Un job Talend indexe tout ça).

A bientôt dans la communauté QGIS ( OSGEO en fait, on les aimes tous ces outils)

 

Contribuer à QGIS, c’est pas si compliqué!